Super spéciale
Le dernier tronçon s’était terminé sur la plage de Moeraki ou plutôt à quelques encablures de là sur un parking gratos surplombant une plage bien connue des surfers à All Day. Et pour nous cela signifie une opportunité de se lever avec le soleil, et d’aller faire notre premier jogging matinal bercé par le bruit du ressac sur le sable de l’océan pacifique. Personne sur la plage à cette heure-ci à part un manchot pygmée (blue penguin en anglais) qui semblait soit blessé à une patte soit trop fatigué pour retourner dans la mer et qui attendait que la marée lui donne un coup de pouce.

L’un de ces matins où il suffit d’ouvrir la portière pour être satisfait de la journée
En tout cas après un petit déj pris en haut de la falaise et un programme bien chargé, la journée s’annonçait au top. D’abord direction Shag Point un cul de sac au bout d’une petite péninsule où des centaines d’otaries nous attendaient sur les rochers en pleine grasse matinée. Avec plein de cormorans en toile de fond, on sentait que le sud de l’ile du Sud approchait tranquillement, avec l’influence de l’océan austral qui se faisait sentir également sur la température de l’eau (quand on a fait un plouf pour prendre le bain de la semaine on ne s’est pas éternisés).

Combien vous en comptez des mouettes à Shag Point?

Et des otaries yen a combien (sans me compter)
Dunedin, l’Aberdeen de l’hémisphère Sud
Prochain arrêt Dunedin : et là il faut quand même souligner un truc : on va pour une fois avoir la chance d’admirer (!!!) cette ville sans une goutte de pluie. En effet c’est un peu le Brest de la Nouvelle-Zélande (voire le Aberdeen ou le Haarlem ça marche aussi). Il pleut 330 jours par an. Et comme la ville est faite entièrement de pierre de granite (enfin c’est l’impression qu’on en a eu), ça rend très triste quand il pleut.

L’art de rue de Dunedin
Mais on était pas vraiment là pour visiter à part pour faire un tour à la rue la plus pentue du monde (dépassée depuis 2019 mais réintégrée dans le Guinness des records il y a quelques jours). Et la Baldwin Street ça rigole pas : on culmine quand même à 35% de pente à certains endroits.

Ça en jette non?

La rue la plus pentue du monde
Je ne m’y aventurerais pas en skate sans protège genoux…Bon alors après je pourrais vous faire l’éloge de la cathédrale de Dunedin, dire que c’est une ville ultra étudiante et que ya des cafés bien hippies et bien sympas, mais notre vrai bonheur dans cette région, c’était de s’évader pour la péninsule d’Otago (surtout avec un temps pareil).

OK ok l’horizon trahit un peu l’exagération de la pente…

Rue Baldwin, faut s’accrocher
Profiter de la météo
Direction Portobello donc, le long de la route côtière, au bord de l’eau, sans aucune barrière à admirer le paysage. Puis on file vers Taiaroa Head qui est connu pour son centre de recherche sur les albatros. Alors quand on est à flanc de falaise pas sûr d’en voir un, plutôt des dizaines de mouettes mais pour continuer à surfer sur notre chance du moment, on en a vu un et j’ai même pu le prendre de près ! Et quelle vue en plus depuis le promontoire.

La plage vers le Royal Albatros Centre

Comment capter au mieux les UV et la vitamine D?

Taiaroa Head, la point où l’on peut voir voler les albatros

Le voyageur ailé, l’albatros (et même pas de guano sur le haut du crâne)
La nature nous épate crescendo
On continue notre exploration des environs avec la réserve de Okia : là on se met à en prendre plein les yeux. Touriste oblige, on monte sur une des 2 pyramides qui se trouve là on ne sait pas pourquoi (en route vers la plage de la victoire). On admire la vue, et vite on se rue sur la plage. Wow. Immense. Personne.

Les pyramides…

En haut de la pyramide
Ah si, tout au sud de la plage, il y a des pingouins (yellow eye, différent de celui vu le matin sur l’autre plage), puis des lions de mer qui sont recouverts de sable et qui ronflent. On est obligés de prendre quelques photos tout en faisant attention de ne pas les réveiller (ils doivent bien peser 400kg donc bon.

La plage d’Okia

Il est pas mignon le pingouin à l’œil jaune

Celui là a un peu une tête de méchant

Les lions de mer dorment (mais gare à ceux qui s’approchent trop près)

Il a l’air de bien en profiter de la vie là

Je garde mes distances, avec la chance que j’ai il pourrait m’arracher un bras
Apogée de la journée

La falaise de Lover’s leap, fendue au milieu
En tout cas, pas de doute, on est bien en Nouvelle Zélande, un lieu terrestre qui ressemble certainement au reste de la planète il y plusieurs millénaires. Et c’est pas fini, puisque après tous ces animaux on se met en route pour une petite balade vers le Chasm & Lovers Leap : c’est une vue panoramique d’une falaise de 250m coupée en deux, assez sympa, mais pas aussi spectaculaire que le sommet du Allans beech où la vue depuis le parking est à couper le souffle voyez plutôt.

La vue (depuis le parking). Si vous voulez la photo en grand, ya qu’à demander

Un paysage typique de la péninsule d’Otago

Le sommet de Chasm, la vue sur la péninsule d’Otago (torture pendant le confinement)

Encore plus content avec nos copains les moutons

Ravi de cette magnifique promenade, et de cette journée inoubliable
Une dernière balade au milieu des moutons, des dizaines de clichés volés à ce coin de paradis, en plein silence et c’est le moment de trouver un coin tranquille pour la nuit ; et bien on est attendus !

Même sans coussin, ça parait très confort…
THE lever de soleil
Le ‘bon plan’ du camping parking d’Ocean View on n’est pas les seuls à avoir eu la même idée. Imaginez un tetris géant de van/voitures, en plein milieu de nulle part, avec pas moins de 50 voitures (les flics ont comptés le lendemain) et nous qui débarquons juste avant la tombée de la nuit pour finir de serrer les sardines. Une histoire de dingue. Mais on sera récompensés de nos efforts par 1 cadeau du ciel : le lendemain matin à 6h du matin, on entend un peu de bruit, j’ouvre l’œil et voilà ce que je vois. Surement le plus beau lever de soleil qu’on ait eu à admirer ! Au loin, un grain, un cheval qui passe au galop sur la plage, un décor de rêve on croirait d’ailleurs être en train de finir notre nuit…C’est juste sublime.

Plus beau lever de soleil de ma vie

Il fallait être là au bon endroit au bon moment
Les photos sont à couper le souffle. Bravo ; la palette des couleurs est impressionnante. De véritables tableaux.
Merci.
Gros bisous 😘
oui, sublime !
… tous ces paysages, et ces « indolents compagnons de voyage » rencontrés
trop bien…